IndieWIRE publie une interview d’Andrea Riseborough.
L’actrice anglaise évoque son rôle en tant que Wallis Simpson dans « W.E. », et donne ses impressions concernant son travail avec Madonna…
Le public va bientôt vous voir dans le rôle de Wallis Simpson dans le très attendu « W.E. » de Madonna. Comment en êtes vous arrivé à travailler sur ce projet ?
Andrea Riseborough : Je me souviens bien de la façon dont cela s’est passé,, mais je ne me souviens pas précisément de ce qui s’est dit. Elle m’a appelée en me disant qu’elle m’avait vu dans « Margaret Thatcher. »
J’ai lu le scénario et j’ai pensé qu’il était vraiment unique. J’ai aimé ces deux histoires racontées en parallèle. Quand je l’ai lu, j’ai immédiatement été intéressée par l’aspect intellectuel et le point de vue très féminin de l’histoire. Pour ce qui est de Wallis, je pense qu’il ne faut pas trop en parler. Nous savons tous à quel point cette femme était unique.
[Madonna et moi] avons partagé une tasse de thé et nous avons parlé du projet ensemble. Dès le tout début, j’ai senti une vraie complicité. Nous avions une vision artistique très complice concernant le projet. Lorsqu’elle m’a parlé de sa passion pour l’histoire de duchesse, évoquant sa vision de ce qui s’est véritablement passé, j’ai trouvé le projet encore plus excitant.On doit constamment vous poser cette question, mais il faut que je vous la pose… Vos impressions sur la Material Girl au travail ?
Andrea Riseborough : Je ne sais jamais trop quoi répondre à cette question parce que j’ai pris ce travail comme n’importe quel autre avec n’importe quel autre réalisateur. Par exemple, lorsque j’ai travaillé avec Peter Hall, j’avais tellement entendu de chose sur quel homme il était. Je ne savais vraiment pas ce à quoi m’attendre. Je sais juste que je l’ai rencontré et j’en suis tombée amoureuse. Même chose avec Mike Leigh. Et même chose avec Madonna.
Je ne saurais mieux l’expliquer. Mais c’est vraiment ce que j’ai ressenti. Je l’ai rencontré, sans vraiment savoir ce à quoi m’attendre, quel genre d’artiste elle allait être. Je savais juste que je trouvais l’idée de travailler avec une réalisatrice, très excitant. J’ai travaillé avec très peu de femmes. J’ai trouvé ça très rafraichissant de voir une femme incroyable raconter l’histoire d’une autre femme incroyable, en vous prenant par la main et vous accompagnant tout au long de l’aventure.