Rolling Stone a remué la planète de la pop en déclarant Lady Gaga nouvelle « Queen of Pop ».
L’article a été posté peu après que le dernier album de Lady Gaga n’ait été considéré comme un échec aux États-Unis et que son œuvre de charité ne soit traînée en justice.
Que s’est-il vraiment passé ?
Des rumeurs (jamais démontrées) selon lesquelles les journalistes de Rolling Stone auraient été payés pour soutenir Lady Gaga, avant que ne sortent son « Born This Way », ont émergées.
Dès sa première publication titrant : « Le Born this Way de Lady Gaga est largement supérieur à ‘Express Yourself », des barrières de critiques émanant de professionnels comme de fans, ont mis à mal la crédibilité du magazine.
Depuis, il a été démontré que le management de Lady Gaga a donné à Rolling Stone, l’écoute exclusive du titre et de l’album avant tout le monde, mais rien de plus n’a pu être prouvé.
En dépit de la campagne marketing la plus monumentale jamais entreprise pour la sortie d’un album (des métros new yorkais intégralement stampés aux images du booklet de l’album, des campagnes affichage, radio, TV et surtout web orchestrées magistralement, et une star plus à proximité que jamais de son public), Born This Way n’a pas rempli son contrat en termes de ventes aux États-Unis.
En six semaines, l’album est déjà sorti du top 10 américain (alors qu’Adele y est encore classée après 19 semaines sans bouger du top 5).
Les critiques US ont été plus que mitigées, alors que l’album s’est vendu dans son intégralité, dès sa première semaine à $0,99 (soit 0,79€) sur Amazon, écoulant quelques 700 000 exemplaires à revenu zéro, mais lui assurant une place au sommet des charts. Pas pour bien longtemps. Une fois remis à un prix normal, l’album a rapidement dégringolé des charts.
Après l’échec relatif de Born This Way, Lady Gaga a été officiellement accusée de racketer ses fans à travers une œuvre de charité dont les profits devaient aller au soutien des victimes du tremblement de terre au Japon. Une plainte a été officiellement déposée auprès du tribunal suite à un manque de transparence concernant cette opération écornant la réputation de Gaga.
Presque instantanément après ce scandale, Rolling Stone a balancé un article la couronnant nouvelle Queen of Pop.
Des rumeurs ont rapidement circulées, accusant le magazine d’avoir été payé pour la soutenir en toutes circonstance.
Des chaînes de télévision (MTV, VH1) des forums, des stations radio ont vivement débattu de la crédibilité du magazine qui s’est rapidement défendu en expliquant que le classement ne tenait compte que des années 2009-2011. Le débat est alors devenu encore plus vif, discutant la raison pour laquelle le magazine n’avait basé son classement que sur les trois dernières années.
Rolling Stone a reçu un torrent de plaintes et de critiques insultant son sérieux.
Le magazine a alors tenté de rattraper le coup, en publiant un sondage lecteurs, en première page déclarant assez rapidement Madonna comme étant la Queen of Pop avec (apparemment) 5 fois plus de votes que Lady Gaga.
Rolling Stone a, ensuite blâmé un « critique idiot » nommé Peter Buchanan, pour le premier article sur la reine de la pop.
Ce dernier s’est défendu expliquant qu’il n’avait fait que ce que Rolling Stone lui avait demandé de faire, et qu’il était temps pour le magazine d’assumer ses « méfaits ».
Les représentants de Madonna et Lady Gaga n’ont pas été joignables pour émettre le moindre commentaire à ce sujet.
Liens (en anglais) :
Introducing the Queen of Pop | Rolling Stone
Readers Poll: The Queen of Pop | Rolling Stone
Lady Gaga and Madonna caught in ‘Queen of Pop’ Scandal | Suite101