James D’Arcy est un acteur qui devrait devenir terriblement célèbre d’ici l’automne, principalement parce que Madonna l’a casté pour jouer le rôle du Roi Edward VIII dans son second film, W.E. — sa vision de la sage Wallis Simpson qui a conduit à l’abdication du trône par le roi en 1936.
Parce que Madonna est Madonna, le film déchaîne déjà les passions entre les rumeurs, les historiens qui contredisent sa version des faits, etc.
D’arcy a récemment accordé sa première grande interview au magazine The Sunday Times. Il y aborde son rôle dans W.E. et Madonna, la réalisatrice et la femme…
Concernant le rôle d’Edward VIII…
« Je ne suis payé que pour réciter un texte, pas pour arguer sur le contenu.
Compte tenu de cela, je dirais que nous avons fait du mieux que nous avons pu.
Pour m’aider à me documenter sur le rôle, Madonna m’a donné une quantité invraisemblable de livres — il y en avait jusque là (il élève sa main du sol à son genou), et chacun d’entre eux étaient remplis de post-it sur presque toutes les pages.
Madonna avait observé que si vous mentionniez Edward et Wallis, c’était comme lancer un cocktail Molotov dans une conversation.
Elle est, elle même, quelque peu comme Edward and Wallis, en ce sens que chacun a une opinion préconçue de qui elle est. »
Concernant Ewan McGregor qui aurait refusé le rôle d’Edward VIII…
« Je ne pense pas avoir été le premier choix pour le rôle.
Je ne suis pas au courant pour Ewan, mais je sais que Vera Farmiga devait jouer le rôle de Wallis, mais qu’elle est tombée enceinte. Donc Andrea Riseborough a eu cette chance.
Mais je m’avoue également chanceux d’avoir pu entrer en compétition avec des acteurs assez célèbres. »
Concernant son audition sur Skype…
« Madonna s’adressait à moi sur Skype, et d’un coup, l’image s’est bloquée. Si j’étais en train de Skyper avec une amie, je lui aurais tranquillement dit ‘Oh, ton image est bloquée, attends je te rappelle’. Mais là je n’ai pas osé. J’ai préféré attendre en me disant que ça allait revenir, mais ça a duré plus de 10 minutes, avec moi qui me disait ‘faites que l’image revienne’.
C’était tellement décalé de parler à la pop star la plus célèbre des 25 dernières années sur mon ordinateur. »
Concernant Madonna, la femme…
« Lorsque je l’ai rencontrée en chair et en os, j’étais complètement intimidé, mais elle a très vite et très sincèrement engagé la conversation, et je me suis détendu.
Elle est complètement humaine, à un point que je ne soupçonnais pas. Elle est beaucoup moins prévisible que ce à quoi on pourrait s’attendre. Elle discute beaucoup, de choses et d’autres.
Concernant Madonna, la réalisatrice…
Elle est très spécifique quant à ce à quoi elle s’attend. Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose.
J’aime quand les réalisateurs sont très clairs dans leur vision.
Elle possède l’éthique de travail la plus exceptionnelle que j’ai vu de ma vie.
Elle en savait plus sur le sujet que l’équipe entière d’acteurs et tous les gens présents sur le tournage. Elle savait précisément ce qu’elle voulait faire du sujet.
C’était très excitant parce que sa passion sur le sujet, était très perceptible, et ça nous a tous infecté.
Elle est géniale ! Je l’aime vraiment beaucoup. Elle est drôle, sexy, cool… et nous sommes toujours en contact. »
Vraiment ? Madonna est encore sexy ?…
« Ouais. C’est clair, elle n’est pas Madonna par erreur ! »
Adapté d’un article du Sunday Times
Traduction : Madonnarama