Andrea Riseborough : Madonna et moi étions très complices
9 février 2011 News

Andrea Riseborough : Madonna et moi étions très complices

Dans le cadre de la promotion de son prochain film, « Brighton Rock », Andrea Riseborough a accordé une interview sur l’émission matinale, « BBC Breakfast ».
Elle y a également évoqué W.E., le prochain film de Madonna…

BBC : Je trouve intéressant que Wallis Simpson ressorte du film « King’s Speech » avec une très mauvaise image. Pensez-vous qu’il s’agisse d’un angle différent ? Comment l’avez-vous ressentie ?
Andrea Riseborough : C’est très étrange, parce qu’en regardant ce film, j’avais l’impression de voir l’autre moitié de ce dans quoi je m’étais plongée depuis si longtemps… La face cachéé de l’iceberg, pour ainsi dire.

BBC : Avecz-vous plus de sympathie pour elle ?
Andrea Riseborough : Objectivement, lorsque vous faites des recherches sur elle, vous formez toutes sortes d’opinions. J’ai une certaine idée de ce que je crois être la réalité. Madonna et moi étions très complices sur la question. Lorsque j’ai vu « King’s Speech », c’est un peu l’autre côté de cette vérité… Mais il existe tant de versions de la vérité, n’est-ce pas ? (rires).

BBC : Avez-vous trouvé excitant en tant qu’actrice anglaise de jouer un personnage américain si fort ?
Andrea Riseborough : Ce qui me surprend le plus c’est à quel point notre pays manquait d’objectivité et d’ouverture. Je n’étais pas encore née, et vous non plus, mais deux semaines avant l’abdication, Stanley Baldwin a décidé d’un embargo sur la presse. Edward et Walice ont alors pensé qu’il s’agissait d’une main tendue, parce que cela maintenait leur réputation – elle était encore mariée à Ernest, à cette époque. En réalité, cette situation a profondément mécontenté les anglais, surtout lorsqu’ils se sont rendus compte qu’ils allaient perdre leur roi pour une américaine deux fois divorcée venant de Baltimore. En plus, ils n’ont fait sa connaissance que deux semaines avant l’abdication. Dès lors, son image en a été terriblement écornée surtout qu’elle portait ces toilettes absolument magnifiques qui ne l’ont pas vraiment aidées. Mais après avoir lue toute sa correspondance, je pense que c’était une femme bien.

Transcription & Traduction : Madonnarama