« Beautiful Killer », une chanson de Madonna en hommage à Alain Delon
28 janvier 2012 Interviews, News

« Beautiful Killer », une chanson de Madonna en hommage à Alain Delon

Madonna révèle le titre d’une nouvelle chanson, « Beautiful Killer », conçue pour être un hommage à Alain Delon dans une récente interview avec Rebecca Keegan, pour le Los Angeles Times.

Madonna y révèle être stimulée par une volonté de chercher toujours plus loin…

Je n’aime pas me répéter.
Je suis de nature curieuse et j’aime apprendre des choses nouvelles. J’aime emprunter de nouvelles routes jamais empruntée auparavant. C’est dans ma nature, et c’est peut être la raison pour laquelle, ces sujets finissent par devenir controversés et subversifs. Je ne saurais le dire. Je peux dire que ça n’est jamais intentionnel. Je ne suis pas en train de calculer des moyens d’être subversive ou d’essayer l’avant-gardisme. Je travaille tout simplement à des sujet qui m’intéressent.

Madonna revient d’une soirée durant laquelle elle s’est entrainé à présenter la remise Golden Globes récompensant le meilleur film étranger…

Il n’y a qu’un pays pour lequel c’est assez compliqué – C’est la Chine.

Évoquant W.E…

J’aime l’idée d’examiner le culte de la célébrité. C’est le personnage d’Abbie qui pense à cette histoire et se dit ‘Wow, je veux être célèbre’ comme le font la plupart des gens. Ils pensent que cette vie est si fabuleuse et suivent les célébrités partout avec cette notion de conte de fée selon laquelle ils les connaissent personnellement.

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Le tournage de W.E. en 54 jours à New York, Londres, la campagne anglaise, Paris et le sud de la France…

Ca a été l’enfer. D’une certaine façon, j’ai été très naïve. J’ai écrit le script, et j’ai laissé mon imagination faire le reste. Jamais je n’ai pensé à l’aspect pratique des choses, par rapport aux différents lieux de tournage et à toutes ces villes dans lesquelles j’allais devoir me rendre pour filmer.

Le cinéma à l’enfance et l’adolescence…

Mon père était très strict avec nous. Nous n’avions pas le droit de voir beaucoup de films en grandissant. Quand je suis allée à l’université, j’ai repéré un cinéma qui projetais des films étrangers. Des films y étaient joués tous les sois, et c’était comme une boite de pandore pour moi de découvrir soudain, les films de Visconti, Pasolini, Antonioni et Fellini ou Godard ou Truffaut…. Je marchais soudain dans un monde familier. ll y a une qualité dramatique dans chacun d’entre eux. Ils m’ont transporté et inspiré.

La tournée 2012…

Quand on monte un show, on travaille sur tant d’éléments différents. On crée une scène avec des lumières, des costumes, des danseurs qui sont comme des acteurs. On doit faire attention à la minutie du moindre détails tout en étant capable de prendre du recul afin d’avoir une vision plus globale. J’aime raconter des histoires durant mes shows et avoir un film conducteur. J’ai une équipe sur laquelle je me repose désespérément et… je travaille avec des gens créatifs, j’ai donc besoin d’être judicieux dans ma façon de leur dire les choses. J’ai toujours été très intimement impliquée dans la conception de mes show. Je sais où chacun des clous sont plantés dans la scène.

Le Super Bowl…

Je dispose de 12 minutes et 40 secondes pour faire quelque chose d’extravagant et d’excitant en plein milieu d’une manifestation très sacrée pour toute l’Amérique. Personne ne m’a demandé de ne pas en faire trop. Ils sont très curieux concernant mes costumes et ceux des danseurs… Ils ont été très clair dès le début expliquant qu’ils ne voulaient pas voir de tétons ou autres choses du genre, et je n’avais pas la moindre intention d’en arriver là, donc j’ai dit ‘OK, on est cool.’ Je suis plus nerveuse à propos de cette performance que concernant quoi que ce soit que j’ai pu faire jusqu’ici, tout simplement parce que… ce n’est pas ma façon habituelle de travailler. Je suis perfectionniste. J’aime que tout soit fait à ma façon. J’aime diriger, répéter encore et encore jusqu’au moment où nous sommes capables de nous produire les yeux fermés.

Une des chansons de l’album, « Beautiful Killer, » est un hommage à Alain Delon.

J’ai vu tous les films d’Alain Delon. Il est tellement charismatique.
J’ai fait de gros efforts pour que le son de l’album ne soit pas celui de tout le monde. La musique sur laquelle j’ai travaillée avec William est assez introspective, alors que Martin a plus le sens de l’ironie, du fun et du rythme. Il y a vraiment une ambivalence up et fun.

Concernant Lourdes…

Parfois, je dis à mes amis, ‘Oh, elle a trop de caractère,’ et là ils me regardent et me disent ‘Tu t’attendais à quoi?!’

Source: Los Angeles Times
Traduction: Madonnarama